Ce portail est conçu pour être utilisé sur les navigateurs Chrome, Firefox, Safari et Edge. Pour une expérience optimale, nous vous invitons à utiliser l'un de ces navigateurs.

Les femmes et la religion

Il est difficile de trouver, au sein des archives, des documents qui concernent l’intime ; le rôle et le poids de la religion catholique dans la vie des femmes sont ainsi difficilement quantifiables même si des études ont montré qu’elles se sont plus tardivement que les hommes détournées de la religion. Il est plus facile de retracer la vie des femmes lorsqu’elles ont décidé de consacrer leur vie à Dieu au sein de congrégations religieuses. Dans ce cas, des archives témoignent de l’importance économique et sociale de ces grands établissements religieux. Parmi ceux-ci, on peut citer l’abbaye Notre-Dame de Nevers. Une partie de ces bâtiments subsistants a été englobée dans l’actuel musée de la Faïence et des Beaux-Arts. Sous l’Ancien Régime, l’étendue des terres possédées par cette congrégation ne cesse de progresser du fait de dons de grandes familles nobles.
Une autre congrégation de femmes, dont la fondation remonte à la fin du XVIIe siècle, a eu une grande importance dans la Nièvre et dans le monde : la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers. Installé au début du XIXe siècle au cœur de la ville – et dont seule la chapelle Sainte-Marie subsiste –, les religieuses s’installent en 1856 dans l’actuel couvent Saint-Gildard connu aujourd’hui pour abriter le corps de Bernadette Soubirous, décédée à Nevers 1879. Sa canonisation et son exposition au sein du sanctuaire Saint-Gildard font d’elle la “Nivernaise” la plus célèbre de par le monde.

1 · Être femme et religieuse à la fin du Moyen Âge

Tout au long du Moyen Âge, les abbayes d’hommes et de femmes se développent et, tout en étant des lieux de spiritualité, deviennent des seigneuries terriennes importantes. Si l’administration du domaine, des paysans et du personnel qui y travaillent est directement assurée par les sœurs, la direction spirituelle des abbayes est conduite par des hommes car seuls ces derniers peuvent devenir prêtres et administrer les sacrements.

Dans les familles aristocratiques médiévales et de l’Époque moderne, l’entrée au couvent d’un de ses membres, homme ou femme, fait partie des stratégies familiales de pouvoir et d’expansion territoriale. Celle-ci s’accompagne généralement d’un don de terres ou financier de la part de la famille en échange du salut de son âme et de celle des membres de la famille.

2 ·  A la tête de l’abbaye

L’abbaye Notre-Dame-de-Nevers est fondée au VIIe siècle. Au gré des donations, elle étend peu à peu ses possessions sur la ville de Nevers et aux alentours.  

Jeanne Le Bourgoin fait partie d’une famille nivernaise importante dont les membres possèdent diverses seigneuries en Nivernais, des charges auprès du comte de Nevers ou à la ville, ainsi que dans plusieurs abbayes et couvent. L’un de ses frères, Philibert, est ainsi prieur de Saint-Pierre de Decize, un autre, Claude, est panetier du comte de Nevers.

Le sceau appendu en bas d’un acte permet d’en authentifier le contenu. Il assure au lecteur que l’émetteur de l’acte est bien celui qu’il prétend être.  

3 · L’implantation de l’abbaye à Nevers

Cet article reproduit un extrait du plan de Nevers dressé en 1759. Il montre l’étendue atteinte par les bâtiments conventuels de l’abbaye Notre-Dame-de-Nevers au XVIIIe siècle. Les différents lieux de vie des sœurs sont indiqués sur le plan.  

4 · Les Sœurs de la Charité

Créé en 1680 à Saint-Saulge, la congrégation des Sœurs de la Charité s’installe dans le couvent Saint-Gildard en 1856, il devient la « maison-mère des Sœurs ». Les sœurs s’occupent principalement d’assistance aux pauvres et aux malades, et elles sont également enseignantes. À la suite des apparitions mariales à Lourdes, Bernardette Soubirous entre au couvent des sœurs de la Charité de Nevers en 1868. Après son décès en 1879, son corps repose au sein du couvent.

5 ·  Les sœurs en voyage

Ces trois demandes de passeports témoignent de l’activité des religieuses de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers à travers l’Europe. En 1930, Thérèse Bordenave, en religion Sœur Marie Thérèse est la supérieure générale de la Congrégation ; elle est accompagnée par Lucie Crapard, en religion Sœur Marie Alphonse, secrétaire générale, pour se rendre dans les maisons de la Congrégation en Suisse et en Italie. Deux années plus tard, cette dernière la remplace à la tête de la Congrégation.  

6 · La Légion d’honneur

En juillet 1949, Sœur Marie Alphonse Crapard est élevée au grade de chevalier de la Légion d’honneur  

Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).

Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.

En savoir plus