Hôtel-Dieu Saint-Didier de Nevers

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Autres Cotes

A art. 1-1 ; B art. 1-63 ; C art. 1-2 ; D art. 1-6 ; E art. 1-13 ; G art. 1-4 ; N art. 1-5

Date

1392-an XI

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Nièvre

Importance matérielle

41, dont 37 boîtes et 4 registres

4,40 ml

Caractéristiques physiques

Document d'archives

Origine

Hôtel-Dieu Saint-Didier de Nevers

Biographie ou Histoire

Biographie ou histoire

La création de l'hôtel-Dieu Saint-Didier, hors les murs de Nevers, pourrait remonter au 9ème siècle, mais le premier titre sûr de son existence est un testament de l'évêque de Nevers en faveur des pauvres de l'hôtel-Dieu datant de 1074. L'hôtel-Dieu a pour vocation de recevoir des pauvres (pèlerins de passage, indigents, plus tard enfants trouvés), mais pas les malades contagieux, qui sont dirigés sur les maladreries. Au 13ème siècle, le personnel est constitué de laïcs, hommes et femmes, qui se dévouent à cette tâche et vivent en communauté. Leur recrutement ne se tarira qu'au 18ème, où ils seront remplacés par des religieuses formées sur place et spécialisées.

Entre 1399 et 1404, la tutelle de l'hôtel-Dieu est organisée et répartie entre les échevins (nomination du personnel, dont le maître, qui doit rendre ses comptes tous les ans) et le doyen de Nevers (nomination du curé de Saint-Didier).

L'hôtel-Dieu est reconstruit au début de 16ème siècle. A partir de 1572, plusieurs maladreries devenues inutiles lui sont rattachées et l'activité de soins est un peu plus développée (l'hôpital général, ouvert dans la deuxième moitié du 17ème, n'assure aucune fonction médicale). En 1531, le règlement par l'évêque précise qu'un registre d'entrées doit être tenu, mais n'ont été conservés que les registres tardifs (ouverts en 1758) d'enregistrement des enfants trouvés.

En 1711, l'administration est réorganisée par lettres patentes : l'hôtel-Dieu et l'hôpital général auront les mêmes administrateurs et receveur, mais biens et revenus devront rester séparés. L'hôtel-Dieu a reçu pendant des siècles de très nombreux biens (maisons, terres, bois, biens mobiliers) en donation, dont la plus importante est celle de Charles Roy (mort en 1708), qui lègue ses biens d'Oulon (la forêt alimente Paris en bois de chauffage).

Malgré sa richesse, l'hôtel-Dieu ne peut plus faire face à ses dépenses croissantes de fonctionnement et de réparations (en 1773, deux bâtiments ont été détruits par incendie depuis deux ans et le bâtiment hébergeant la cure de la paroisse, l'administration et les archives menace ruine). En 1786, l'hôtel-Dieu est en si mauvais état qu'un transfert est envisagé, vers le couvent des Minimes d'abord, puis sur le site de l'hôpital général, après agrandissement. Le transfert est opéré en 1800-1802 et les deux établissements, déjà sous la responsabilité seule de la municipalité, sont alors fusionnés.

Histoire de la conservation

Historique de la conservation

Les archives de l'hôtel-Dieu étaient conservées sur place jusqu'à la fusion avec l'hôpital. En 1773, le bâtiment qui contient les archives est en mauvais état et le bureau doit demander une autorisation exceptionnelle de coupe dans son bois d'Oulon, réservé à l'approvisionnement de Paris, pour financer des réparations (cf. B 27).

En 1801 au plus tard, les archives sont transférées sur le site de l'hôpital. Des pertes (peut-être déjà antérieures, vu l'état du bâtiment ?) sont vraisemblables, sachant que des comptes de gestion auraient dû se trouver dès le 15ème siècle et des registres d'entrées dès le 16ème. Le fait que les documents préservés soient dans leur grande majorité des titres de propriétés (lesquelles passaient à l'hôpital général) laisse penser qu'il pouvait s'agir d'un choix.

En 1911, l'archiviste départemental en inspection est satisfait des conditions de conservation des archives et du classement opéré sur place des archives modernes.

Modalités d'entrées

Informations sur les modalités d'entrée

1965-1966 : dépôt aux Archives départementales par l'hôpital de Nevers du fonds de l'hôtel-Dieu, en même temps que ceux de l'hôpital général et de l'hôpital jusque 1900 environ (H dépôt 1, 2 et 3).

Les Archives départementales avaient intégré antérieurement dans la série H des pièces provenant de l'hôtel-Dieu, mais non déposées par l'hôpital.

Des documents entrés isolément par dons de personnes privées ont été joints matériellement aux liasses existantes de H dépôt 1.

Présentation du contenu

Présentation du contenu

Le fonds a été subdivisé en deux parties : les archives antérieures à 1790, qui regroupe les documents classés par l'abbé Boutillier et les pièces isolées pouvant s'y rattacher, et les archives postérieures à 1790, où se retrouvent les autres pièces isolées relevant d'un autre plan de classement en raison de leur date.

De façon générale, le fonds est déséquilibré entre les séries B (ou N) et D consacrées aux biens immobiliers et le reste, souvent lacunaire.

La série A " Actes de fondation " contient la copie d'une charte de 1299 et des documents de 1402-1404 organisant l'administration de l'hôtel-Dieu.

La série B " Titres de propriété ", la plus riche, regroupe les titres de propriété de l'hôtel-Dieu, par testament, fondation, donation ou acquisition, et leur exploitation, du 15ème siècle à la Révolution française. Elle contient également les titres des anciens propriétaires, ce qui permettrait à l'occasion de suivre une propriété sur plusieurs générations. Elle est complétée par la série D " Inventaires généraux et partiels " (1572-1782). Il est à noter que la liasse B 62 (donation Bourgoing à l'hôpital général de Nevers) aurait dû figurer en H dépôt 2 et n'a été maintenue en H dépôt 1 qu'en raison de l'ancienneté de sa cotation ; par contre, les pièces isolées ou petits dossiers se trouvant dans le même cas (succession Gayot, par exemple) ont été joints au fonds H dépôt 2. La donation Jean Tenon a été laissée en H dépôt 2 (A 1) bien que la fondation ait été exécutée par l'hôtel-Dieu jusqu'à la fin de la période.

La série C " Matières ecclésiastiques " ne comporte que quelques pièces relatives à la cloche (1552, 1674) et à un projet de cimetière (1758-1764).

La série E " Administration et comptabilité " est très lacunaire avant le 18ème siècle (copie des règlements de 1404 et 1540). Les registres de délibérations du bureau sont tenus et conservés à partir de 1748 (collection complète jusqu'en l'an V, continuée en H dépôt 3) et des documents relatifs à la comptabilité existent à partir de 1694, mais sans fournir une série complète (livres-journaux, comptes de gestion du receveur, pièces justificatives).

La série F " Personnel " (personnes hébergées et soignants) est entièrement lacunaire.

La série G " Institutions succursales de l'établissement " comble une petite partie de cette lacune, puisque les registres des enfants reçus par le bureau y ont été classés ; il sont tenus à partir de 1758.

La série N " Capital, immobilisation " a été ouverte pour classer les pièces relatives aux biens de l'hôtel-Dieu postérieures à 1790.

Intérêt du fonds

Malgré l'ancienneté de l'établissement, bien peu de documents sur l'activité proprement hospitalières (hébergement et soins) ont été conservés : quelques renseignements sur le personnel, la population, l'entretien des bâtiments peuvent être glanés dans les registres de délibérations du bureau et dans la comptabilité, mais sur le dernier siècle seulement. Seuls l'enregistrement et le suivi des enfants trouvés, systématique à partir de 1758, nous est parvenu.

En revanche, le fonds est beaucoup plus riche en ce qui concerne l'aspect économique et social représenté par les mutations des propriétés foncières, les constitutions de rentes, les baux : ces documents peuvent être une source pour l'histoire des lieux, des familles (certaines - les de Corbigny, Conte, Cotignon, de Chéry, Roy par exemple - se constituant pièce à pièce des ensembles importants de propriétés et de revenus) et des mentalités (fondations de messes, volonté de donner ou de léguer pour les pauvres, qui peut se trouver aussi chez bien chez un domestique ou une servante que chez les notables très aisés cités ci-dessus).

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Informations sur lévaluation

Il n'a pas été opéré d'éliminations (fonds classé au 19ème siècle, archives anciennes).

Mode de classement

Mode de classement

Le classement a été opéré en 1877 par l'abbé Boutillier, conservateur des archives communales et hospitalières de Nevers, selon le cadre de classement en vigueur pour les archives hospitalières antérieures à 1790 et publié. Il a été repris en 2010 dans l'idée de le compléter par une description succinte des pièces qu'il n'avait pas évoquées dans ses descriptions détaillées et des pièces arrivées postérieurement. L'insertion de ces dernières a conduit à créer des rubriques de classement d'archives modernes. Dans les séries anciennes, la relecture des pièces a amené quelques corrections de dates et de noms ; certaines erreurs étaient anciennes et figuraient déjà sur des résumés faits au dos des pièces à des époques intermédiaires entre la rédaction des actes et le classement de Boutillier. Dates : un certain nombre de documents étant des copies de textes plus anciens, c'est la date de la pièce matérielle qui a été préférée pour la datation, la date de l'original étant indiquée dans la description. De ce fait, plusieurs dates extrêmes ont été modifiées, dont celle de début du fonds : la charte de 1299 est connue par une copie de 1399 et c'est cette dernière date qui a été retenue. Aucune des pièces décrites par l'abbé Boutillier n'a disparu depuis. Index : le parti a été pris de conserver les variantes orthographiques des noms de famille, sauf quand il s'agissait de la même personne, auquel cas elle a été indexée sous un seul nom (Elisabeth Gautier s'appelait aussi Gauthier et Gaultier ; en revanche, Georges Robelin et Georges Robellin sont deux personnes différentes). Les deux instruments de recherche se complètent, le premier valant pour son introduction (en particulier, liste des administrateurs, de 1539 à 1867) et ses résumés de pièces parfois fort détaillés et le second fournissant une analyse plus brève, mais plus exhaustive, des affaires (achat de terres, bail...) traitées dans chaque liasse.

Conditions d'accès

Modalités d'accès

Libre (quelques documents ne peuvent être communiqués en l'état).

Conditions d'utilisation

Conditions d'utilisation

Libre, avec les réserves matérielles réglementaires : parchemins et registres ne peuvent être photocopiés.

Langue des unités documentaires

Français ; quelques documents en latin.

Autre instrument de recherche

Références

Inventaire -sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790 publié par l'abbé Boutillier en 1877.

Documents en relation

Sources complémentairesSources internes

Archives publiques :

H dépôt 7/142-143 (fonds non classé, cotes provisoires) : plans des propriétés à Oulon et Marzy, 1741

H 480-487 : biens de l'hôtel-Dieu, 13ème-18ème

H dépôt 3, 5, 7 : hôpital de Nevers, 1800-2000

3 X : suite de l'activité assistance à l'enfance

4 E 194/11-13 : registres paroissiaux de Saint-Didier de Nevers, 1668-1792

Sources externes

Archives communales de Nevers, série ancienne GG :

GG 156 : droits des échevins et du doyen de Nevers sur l'hôpital Saint-Didier, 1399-1780

GG 163 : paroisse Saint-Didier, 1396-1767

GG 164-171 : registres paroissiaux de Saint-Didier, 1612-1792

GG 161 : inventaire des biens de l'hôtel-Dieu, 1492

GG 160 : compte du receveur, 1442

GG 158 : recteurs et receveurs de l'hôtel-Dieu, 1674-1789

GG 159 : frères et sSurs de l'hôtel-Dieu, 1446-1720

GG 162 : enfants de Saint-Louis [fondation pour la formation professionnelle de trois enfants pauvres], 1580-1790

Bibliographie

Bibliographie

BOUTILLIER (François, abbé). - Inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790 : ville de Nevers. - Nevers : Imprimerie Paulin Fay, 1877.

CARBONATTO (Gilbert) et FOURNAIRE (Marie). - Aperçu historique sur les anciens hôpitaux de Nevers. - Nevers, 1973. NIV 936

CARBONATTO (Gilbert). - " Histoire des hôpitaux de Nevers ". - Les Annales des pays nivernais, n° 77, 1994. US 54/77

Informations sur le traitement

Rédacteur de la description

Véronique David et Jean-Luc Boucherat

Mots clés lieux

Mots clés matières

Mots clés personnes

Titres de propriétés à Varennes-Vauzelles, acquisition ou location par les anciens propriétaires. - Huguet Bar, bail par Hugues Des Colons de terres à Bourneuf et aux Murgers (1502). Héritiers Du Sault, bail à bourdelage par Cherault de terres aux Murgers (1503). Guillaume Bard, bail par François Des Colons de terres aux Murgers (1512). Jean Conte, achat aux héritiers Rolet de terres et vignobles à Varennes (1517). Martin Bar, bail à accense par Guy Cotignon de terres aux Murgers (1517). Jean Conte, achat à Guillaume Charretier de terres à Varennes (1518). Charles Robert, achat à Jean Rolet de vignoble aux Petits Murgers (1518). Jean Conte, bail par François Decolons d'une maison et de terres aux Murgers (1518). Jean Conte, bail par Jean Lagosde de terres à Varennes (1518). Jean Conte, achat aux héritiers Melot de terres à Longue Roy (1519). Jean Conte, achat à Cire Regnard d'une rente assise sur des terres à Varennes (1519). Héritiers Moussin, bail par Pierre Cotignon de terres à Varennes (1520). Pierre Cotignon, achat aux frères de La Barre de terres aux Bordes (1520). Pierre Cotignon, achat aux héritiers Bard de terres aux Murgers (1520). Héritiers Paris, bail par Guillemette Olivier, veuve Le Bœuf, de terres à Varennes (1521). Pierre Cotignon, achat à Jean Daige de terres aux Murgers (1522 (17) ). Pierre Cotignon, achat à Jean Conte de terres à Longue Roy (1523). Guillemette Olivier et Pierre Cotignon, échange de terres aux Murgers (1524 (18) ). Pierre Cotignon, achat aux sieurs Sault de terres aux Murgers (1524). Pierre Cotignon, achat à Etienne Conte de terres (1524). Pierre Cotignon, achat aux frères Bard de terres et bâtiments aux Murgers (1524). Pierre Cotignon, achat à Huguet Bard de terres à Bourneuf (1525). Un prêtre chapelain et les frères Boullez, bail à bourdelage par Pierre Cotignon de vignobles aux Petits Murgers (1526). Pierre Cotignon, achat à Jean Conte de terres aux Murgers (1526). Jean Conte, bail par Pierre Cotignon de terres à Varennes (1527). Pierre Cotignon, achat à Agnès Maignen, veuve de Pierre de Dijon, de rentes assises sur des terres aux Murgers (1527). Pierre Cotignon et Etienne Compain, échange de rentes assises sur des terres à Varennes (1527). Pierre Cotignon et Pierre Monet, échanges de rentes assises sur des terres aux Murgers (1528). Pierre Cotignon, achat à Jean [non déchiffré] de terres aux Murgers (1529). Etienne Lebrung, achat à Jean Robin et Pierre Gerbelat de terres à Bourneuf (1530). Pierre Cotignon, achat à Jean Panys de terres à Varennes (1530). Pierre Cotignon, achat à [Drillot ? ] de terres aux Murgers (1530). Pierre Cotignon, achat à Jean Sault de terres aux Murgers (1531). Pierre Cotignon, achat à François Coquille de bourdelages aux Murgers (1532). Antoine Chaulmete, achat à Martin Chenault de terres à Varennes (1533). Jean Pynaud, bail par Pierre Bergier de vignobles aux Montots (1534). Pierre Dyen, achat à Denis Compain d'une rente assise sur des terres à Varennes (1534). Pierre Cotignon, achat aux frères Boiteux de terres à Varennes (1536). Pierre [non déchiffré], bail par Pierre Cotignon de terres à Varennes (1536). Pierre Cotignon, achat à Jean Bergier de rentes bourdelières assises sur du vignoble à Varennes (1537). Joachim Olivier, donation à son neveu Pierre Cotignon et à Marie Le Bœuf d'une rente bourdelière assise sur du vignoble aux Murgers (1537). Pierre Cotignon, achat aux frères Sault d'un désert de vignes aux Murgers (1537, copie de 1539). Pierre Cotignon et les frères Berthon, échange de rentes et terres aux Murgers (1540). Héritiers Passault, achat à Jean Micho de terres à Varennes (1542). Pierre Cotignon, achat à Guillaume André et Guillaume Melot de terres à l'Epine l'Aiguillon (1542). Pierre Cotignon et François Mige, échange d'une redevance bourdelière contre une terre aux Murgers (1542). Sieurs Passault, bail par Pierre Cotignon d'un désert de vignes aux Murgers (1544). Pierre Cotignon, achat aux frères Mellot de terres aux Murgers (1544). Pierre Cotignon et Pierre de La Grange, échanges de rentes bourdelières aux Loges et aux Murgers (1546). Sieurs Bard, bail à bordelage par Pierre Cotignon d'une maison et de terres aux Murgers (1554 (19) ). Gilbert [non déchiffré], bail par Pierre Cotignon de terres à Magny et à Nevers (1555 (20) ). Jean de Ryousses, bail par Pierre Cotignon de vignoble aux Petits Murgers (1556). Pierre Cotignon, achat à Léonarde Dyen, femme Robert, d'un vignoble à Varennes (1556). François Le Grand, bail par les frères Cotignon de terres aux Murgers (1563). Noël Ridel, curé de Saint-Didier, achat à Jacques Paillet de rentes bourdelières assises sur du foncier à Chaillou et Varennes (1563). Noël Ridel, achat à Antoine Chenenat d'un vignoble à Varennes (1563). Saisie des biens de Germain Lasnier sur requête de Carpentier, tuteur des héritiers Lithier (1563). Pierre Odot, achat à Pasquier Bellin de terres et bâtiments à Varennes (1565). Les frères Cotignon et Jean Compain, échange de terres à Varennes (1566). Les frères Cotignon et Denis Compain, échange de terres (1566). Pierre Passant, bail à bourdelage par Guy Cotignon de terres aux Murgers (1566). Sieurs Bard, bail par Guy Cotignon de terres à Varennes (1566). Pierre Passant, assignation par Guy Cotignon à propos d'une maison (1566). Vincent Geoffroy, achat à Guillaume Moineau de terres à Bourneuf (1568).

Autres Cotes

B 34

Date

1502-1568

Autres données descriptives

Notes

(17) 1522 et non 1519 (erreur de lecture).

(18) 1524 et non 1502 (erreur de lecture).

(19) 1554 et non 1544 (erreur de lecture).

(20) 1555 et non 1535 (erreur de lecture).