Don, septembre 2021

André Alexandre Just est né le 7 août 1921 à Saint-Vallier dans le département de la Saône-et-Loire. Il épouse Suzanne Vuarchet le 2 août 1943 à Nevers où il exerce la profession de clerc de notaire.

Reconnu apte pour le Service du Travail Obligatoire en décembre 1943, il obtient une carte de travail ainsi que des papiers d'identité lui permettant de rester en France.

En janvier 1944, il est affecté à l'usine des Machines automatiques Bardet à Moulins puis engagé en tant qu'employé auxiliaire par la préfecture de l'Allier au Service de la défense passive. En juin, il est réquisitionné en qualité d'agent de liaison jusqu'à la fin des hostilités.

En raison de sa mauvaise santé, il se voit détaché au Cabinet du préfet à La Madeleine comme dactylographe et y assure une permanence de nuit. Il est ensuite à nouveau replacé à son poste de l'Atelier Z à la Défense passive.

Son domicile à Nevers, au 7 rue d'Alsace Lorraine, subit les bombardements aériens du 16 juillet 1944. Il est alors déclaré sinistré ainsi que son épouse et la mère de celle-ci, Annette Hisquin.

En 1945, le soldat André Just est déclaré inapte à suivre le peloton des élèves caporaux et devient soldat-secrétaire aux salles militaires de l'hôpital général de Nevers. Il est enfin libéré de ses obligations militaires le 20 mars 1946. En 1955, il obtient le grade de caporal en tant que militaire de réserve.

Le parcours d'André Just pendant la guerre de 1939-1945 n'est qu'une histoire parmi beaucoup d'autres, mais elle illustre bien l'impact que peut avoir la guerre sur la vie personnelle d'un individu et de sa famille.

En plus des archives détaillant son parcours, ce fonds rassemble également quelques photographies des décombres dues au bombardement de Nevers.