Châtellenie de La Marche

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Cote/Cotes extrêmes

28 B 1-28 B 15

Date

1743-1790

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Nièvre

Importance matérielle

0,09 ml

Biographie ou Histoire

Le ressort principal concerné ici est celui de La Marche. Bien sûr, les châtellenies de Chaulgnes, Munot et Tronsanges ont été ses associées et la production s'en fait l'écho, mais il serait déraisonnable d'attribuer à la même sous-série toutes celles qui ont approché de près ou de loin la châtellenie de La Marche, d'autant plus que les greffes ont laissé à chacune des châtellenies des productions indépendantes du siège de La Marche.

Les associations fonctionnelles ou la fusion de ressorts ont jadis été fréquentes. C'est là un schéma qui perturbe notre vision contemporaine de l'appareil judiciaire actuel et de la séparation physique des ressorts entre eux. Tout comme le siège de Decize (27 B) s'est associé avec d'autres justices de toutes natures, la châtellenie de La Marche s'est unie avec d'autres ressorts féodaux.

Des archives évoquent bien "la châtellenie de La Marche, Chaulgnes, Tronsanges et Munot et dépendances", tendant à démontrer qu'il n'y aurait eu (dès le XVIIe siècle) qu'un seul ressort, celui de La Marche. Il aurait absorbé des anciennes châtellenies associées, dont les noms accolés à celui de La Marche ne seraient que le souvenir de leur passage.

Les archives judiciaires dans leur ensemble, et d'autres fonds et travaux historiques, tendent à prouver que les quatre juridictions concernées existaient encore à l'extrême fin de l'Ancien Régime. En 1787, le duc de Nevers accomplissait la réunion de ces châtellenies avec celle de Pougues-les-Eaux, chef-lieu le plus grand et le plus profitable entre tous ces ressorts, assis au carrefour des châtellenies de Garchizy, La Marche, Chaulgnes, Munot et Tronsanges. L'article 28 B 15 et quelques tutelles (28 B 11) proviennent du greffe commun de Pougues. Les juridictions concernées ont malgré tout conservé leur indépendance jusqu'à la fin.

Histoire de la conservation

La Marche a conservé une partie des archives d'autres châtellenies. Et comme pour Decize, cette châtellenie de La Marche a été ouverte sous son nom propre.

Lorsqu'il était necessaire, les titres internes du répertoire sont complétés d'une information indiquant à quel siège était consacrée telle ou telle partie des archives restées au tribunal de La Marche. Dans le cas contraire, les analyses et les notes complémentaires suffisent amplement à informer le chercheur sur le producteur concerné.

 L'humidité dans le local du greffe de La Marche est l'une des causes principales de la disparition des archives de ce ressort et de celles qui s'y trouvaient accessoirement et "de grande ancienneté", produites par les ressorts de Chaulgnes, Munot (commune de La Marche) et Tronsanges.

S'intéresser aux archives des châtellenies de Chaulgnes, Munot et Tronsanges reviendra à se retourner aussi vers celles qui sont restées au greffe de la châtellenie de La Marche.

Mots clés lieux

Mots clés matières

Cote/Cotes extrêmes

28 B 12-28 B 13

Cote/Cotes extrêmes

28 B 13

Filles aumônées "de la châtellenie de La Marche, Chaulgnes, Tronsanges, Munot et dépendances", désignation ou reconduction des droits de Marie Colin, Marie Truchet, Marie Boisson, Marie Livergnot : procès-verbaux.

Cote/Cotes extrêmes

28 B 13

Date

24/03/1782-01/04/1787

Caractéristiques physiques

Sept pièces papier.

Biographie ou Histoire

Les postulantes de la fondation ducale désignées en assemblée paroissiale, iront tirer au sort le mardi après Pâques en l'église de Saint-Victor de Nevers. Celles qui ne se marient pas dans l'année peuvent prétendre à reconduire leurs droits.

Présentation du contenu

Les bénéficiaires ou postulantes sont uniquement des paroissiennes de La Marche et Chaulgnes.