Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Biographie ou Histoire
La châtellenie baronniale de Cosme (commune de Bouhy) et Bouhy se trouvait aux portes de la Bourgogne, ce qui fait que certains membres de la circonscription (paroisses, lieux-dits, fiefs, etc.) étaient bourguignons, alors que les autres étaient nivernais. D'autres enfin étaient mixtes, selon qu'une partie d'un territoire donné pouvait relever d'une des provinces, et le reste de l'autre. Ces dispositions étaient valables aussi pour les justices dont elles pouvaient ressortir. Des recherches historiques démontreront peut-être une fusion ou une mutualisation ancienne de Cosme avec Bouhy.
À la fin du XVIIIe siècle, le seigneur châtelain propriétaire de la justice se définissait toujours comme baron de Bouhy et seigneur de Cosme, Dampierre et Sainpuits (Yonne).
Mots clés lieux
Mots clés matières
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Caractéristiques physiques
Présentation du contenu
Contient en particulier :
En 1743, plan parcellaire des héritages Godon et Prudhomme en alignement de la voirie, dont le chemin tendant des marquis (commune de Bouhy) à Donzy, et comportant le dessin de la maison Prudhomme.
En 1745, un orage de grêle avec un vent épouvantable ravage les récoltes, les bois et le vignoble de Bouhy. Les climats et les côtes ne sont pas tous implantés dans la paroisse de Bouhy, telle la côte de Broc, en grande partie située en la paroisse et la justice de Dampierre-sous-Bouhy.
En 1745, le procès-verbal dressé pour Dampierre confirme "un vent très impétueux" et la grêle. Ne subsistent là encore presque rien des vignes, arbres fruitiers, récoltes d'orges, chènevières encore sur pied (qui sont pourtant résistantes).
En 1772, Bouhy est encore victime d'une météorologie désastreuse : "la nuit du vingt-sept au vingt-huit du mois de juin dernier, il s'est fait sentir dans l'étendue de cette paroisse un orage d'une force et d'une impétuosité incroyable [mot rayé] des plus violentes". Beaucoup de bâtiments sont découverts, les fruitiers sont cassés et arrachés, les bois endommagés, y compris "les gros arbres modernes", et même les baliveaux, pourtant très résistants.
En 1787, Surguet doit expliquer aux prudhommes (Peschot et Fichault), maîtres maçons à Saint-Amand et à Sainpuits (Yonne), comment le feu d'un four placé à l'écart a pu se propager jusque chez lui. La reconstitution ne plaide pas en sa faveur.
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