Châtellenie de Cosme et Bouhy ou châtellenie de la baronnie de Bouhy

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Cote/Cotes extrêmes

32 B 1-32 B 39

Date

1734-1790

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Nièvre

Importance matérielle

0,67 ml

Biographie ou Histoire

La châtellenie baronniale de Cosme (commune de Bouhy) et Bouhy se trouvait aux portes de la Bourgogne, ce qui fait que certains membres de la circonscription (paroisses, lieux-dits, fiefs, etc.) étaient bourguignons, alors que les autres étaient nivernais. D'autres enfin étaient mixtes, selon qu'une partie d'un territoire donné pouvait relever d'une des provinces, et le reste de l'autre. Ces dispositions étaient valables aussi pour les justices dont elles pouvaient ressortir. Des recherches historiques démontreront peut-être une fusion ou une mutualisation ancienne de Cosme avec Bouhy.

À la fin du XVIIIe siècle, le seigneur châtelain propriétaire de la justice se définissait toujours comme baron de Bouhy et seigneur de Cosme, Dampierre et Sainpuits (Yonne).

Mots clés lieux

Mots clés matières

Cote/Cotes extrêmes

32 B 19-32 B 21

Cote/Cotes extrêmes

32 B 22-32 B 27

Cote/Cotes extrêmes

32 B 24-32 B 25

Interventions d'instruction et de prudhommie. - Coupes de bois (qualité et quantité), contestation par Le Sestre et consort contre Boulin et ses consorts marchands de bois de Bouhy et Villiers-sur-Yonne : procès-verbal avec rapport (août 1740). Héritages au village de La Brosse à Bouhy, contestation par Antoine Godon et le couple Bussereau-Prudhomme : procès-verbal et plan d'arpentage (1743). Sinistres naturels (orage de vent et grêle) à Bouhy et Dampierre-sous-Bouhy, estimation des dégâts : procès-verbaux d'assemblée des habitants (septembre 1745). Arpentage et bornage au village du Fellot (paroisse de Bouhy) pour Pierre Berthier contre Marc Boulin : procès-verbal de nomination d'expert, procès-verbal et rapport d'arpenteur (août 1749). Assignation Nicolas Jollet contre Simonnet et Bergery de Bouhy, arpentage : plan figuratif d'une chaume et gâtine à Sainpuis (Yonne) au village de Cours, procès-verbal (mai 1771). Sinistre naturel (orage de vent et grêle) à Bouhy, estimation des dégâts : procès-verbal (juillet 1772). Presbytère de Dampierre, estimation des travaux à faire dans la maison et ses dépendances : procès-verbal (novembre 1786). Incendie chez Ignace Surguet maréchal au village de Vauvrille en la paroisse de Bouhy, estimation du sinistre : procès-verbal de visite (juillet 1787). Anticipation supposée de voirie, intervention du procureur fiscal contre le chemin de desserte construit par Pouillot : procès-verbal de descente "au lieu de Cosme paroisse et justice de Bouhy" (août 1789).

Cote/Cotes extrêmes

32 B 24

Date

08/1740-08/1789

Caractéristiques physiques

Dix pièces papier. Deux plans papier.

Présentation du contenu

Contient en particulier :

En 1743, plan parcellaire des héritages Godon et Prudhomme en alignement de la voirie, dont le chemin tendant des marquis (commune de Bouhy) à Donzy, et comportant le dessin de la maison Prudhomme.

En 1745, un orage de grêle avec un vent épouvantable ravage les récoltes, les bois et le vignoble de Bouhy. Les climats et les côtes ne sont pas tous implantés dans la paroisse de Bouhy, telle la côte de Broc, en grande partie située en la paroisse et la justice de Dampierre-sous-Bouhy.

En 1745, le procès-verbal dressé pour Dampierre confirme "un vent très impétueux" et la grêle. Ne subsistent là encore presque rien des vignes, arbres fruitiers, récoltes d'orges, chènevières encore sur pied (qui sont pourtant résistantes).

En 1772, Bouhy est encore victime d'une météorologie désastreuse : "la nuit du vingt-sept au vingt-huit du mois de juin dernier, il s'est fait sentir dans l'étendue de cette paroisse un orage d'une force et d'une impétuosité incroyable [mot rayé] des plus violentes". Beaucoup de bâtiments sont découverts, les fruitiers sont cassés et arrachés, les bois endommagés, y compris "les gros arbres modernes", et même les baliveaux, pourtant très résistants.

En 1787, Surguet doit expliquer aux prudhommes (Peschot et Fichault), maîtres maçons à Saint-Amand et à Sainpuits (Yonne), comment le feu d'un four placé à l'écart a pu se propager jusque chez lui. La reconstitution ne plaide pas en sa faveur.