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Biographie ou Histoire
Au numéro 2 de l'avenue Jean Mermoz à Saint-Honoré-les-Bains, se trouve aujourd'hui encore l'Hôtel HARDY, construit en 1875 par Pierre HARDY. Situé dans le quartier thermal, à 200 mètres des Sources, agrémenté d'un jardin ombragé, il était en mesure, avec ses 43 chambres, de répondre à la forte fréquentation de la station thermale, et d'après d'anciennes publicités, proposait à sa clientèle privilégiée « Confort - Jardin Garage Table soignée Prix modérés ». Depuis sa fondation, la maison était tenue par la famille « qui lui assurait la qualité de sa cuisine et sa réputation de table très soignée ».
Ce fonds, conservé sous la cote 126 J couvre une longue période commençant vers la fin du XIXe siècle pour finir en 1980, date du décès de la dernière "maîtresse d'hôtel" Berthe PIERDET, l'épouse de Charles CAILLOT petit fils de Pierre HARDY.
Une grande partie des archives de l'hôtel, précieusement préservées par cette famille sur plusieurs générations, ont été, après cessation d'activité, remises en don aux Archives départementales de la Nièvre en 2012 par Madame René BOTTIAU l'une des filles de Berthe PIERDET et de Charles CAILLOT.
Modalités d'entrées
Don de Madame René BOTTIAU, l'une des filles de Berthe et Charles CAILLOT, le 7 mars 2012.
Présentation du contenu
La partie la plus importante du fonds témoigne du fonctionnement de cet hôtel et s'articule autour de sa clientèle (correspondance, accueil et enregistrement, règlement de l'hôtel), de sa gestion (cuisine, menus, entretien, correspondance commerciale, comptabilité, personnel de l'hôtel) ainsi que de ses divers partenaires locaux et fournisseurs. A travers les diverses et multiples factures à entêtes illustrées, on peut d'ailleurs voir revivre tout le réseau humain et commercial local, celui bien sûr de Saint-Honoré-les-Bains mais aussi de ses environs.
D'autres dossiers concernent le bâtiment de l'hôtel HARDY, ils ont trait notamment aux travaux de réparations et de modifications effectués dans l'hôtel à la suite de l'incendie ayant eu lieu en 1900.
Ensuite viennent les archives familiales, de multiples documents concernant divers membres de cette famille au cours des générations.
Pour finir, on y trouve également quelques archives concernant deux autres établissements hôteliers tenus par la famille CAILLOT, la pension « La Violette » à Juans-les-Pins [1921-1926] ainsi que la pension « Beau Site » à Nice [1929-1939].
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Emprunt au Marquis d’ESPEUILLES : compte (1875)
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