Châtellenie de Corvol-d'Embernard

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Cote/Cotes extrêmes

33 B 1-33 B 5

Date

1378-1793

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Nièvre

Importance matérielle

0,04 ml

Biographie ou Histoire

La châtellenie de Corvol est passée à Simon de Thouars par le biais de sa mère, issue de l'illustre maison de Dreux. Simon n'eut pas de postérité, il est mort en tournoi en 1365, année de son mariage avec Jeanne d'Artois, devenue dame de Corvol. En octobre 1378, la sœur de Simon, Perrenelle de Thouars, revend la châtellenie de Corvol-d'Embernard mais Jeanne d'Artois en conserve l'usufruit grâce à feu son époux.

Mots clés matières

Cote/Cotes extrêmes

33 B 1-33 B 3

Cote/Cotes extrêmes

33 B 1-33 B 2

Cote/Cotes extrêmes

33 B 1-33 B 2

Droit seigneurial (féodalité) de péage "des lieux" de Corvol (commune de Corvol-d'Embernard) et Chevannes (commune de Chevannes-Changy), revendication entre Michel Anceaux et damoiselle Jeanne d'Artois dame des lieux : turbe (enquête auprès des habitants et témoins) en faveur de la défenderesse.

Cote/Cotes extrêmes

33 B 1

Date

1378

Caractéristiques physiques

Pièce parchemin.

Biographie ou Histoire

La cession de la châtellenie aux La Rivière en 1378 prévoit la conservation de l'usufruit par Jeanne d'Artois (morte en 1422). L'on peut imaginer que l'enquête a été réalisée en cette année puisque les droits de la veuve doivent être consolidés, ou peu de temps après. Ou alors Michel aura profité de la mort de Simon de Thouard en 1365 pour tenter sa chance, mais on peut supposer que le récent veuvage de Jeanne aurait été mis en avant.

Présentation du contenu

Enquête par le "bailli de Courvol le Dampbernart" entre "Damoiselle ma damoiselle Jeanne d'Arctois dame du dit Corvol", et Michel Anceaux fils de Guillaume. Des témoins sont répudiés pour conflit d'interêts. Ainsi Jean Le Bourrelier a vécu chez le père de Michel, étant "familier et domestique dudit Ancheau, à son pain et à son sel". Le Sage ("Le Saige") et Prin ont "gouverné la (dite) prévôterie et sergenterie" de la demoiselle. Jacquelin et Jeannot Anceaux sont du lignage de Michel "de bien prés, et leur peut toucher et competer ledit péage par succesion ou autrement. Et par conséquant nulle foie ne doit être ajoutée". Michel est débouté.